En 1993 et 1997, à la demande de l’association AIRE, le laboratoire de la CRIIRAD a réalisé des contrôles de la radioactivité des sédiments et plantes aquatiques en amont et en aval de la centrale électronucléaire de Saint-Alban. Outre le marquage attendu du milieu aquatique, en aval de la centrale, du fait des rejets radioactifs liquides, deux anomalies radiologiques ont été mises en évidence en amont du site nucléaire :
- un excès d’uranium 238 (et ses descendants radium 226 et plomb 210) et d’uranium 235 dans les sédiments prélevés à 3 kilomètres en amont de la centrale en 1993 et 1997 (excès d’un facteur 6 à 10 environ par rapport à l’aval lointain),
- la présence, en 1997, d’iode 131 dans les plantes aquatiques (potamots pectinés) prélevées à 1 et 3 kilomètres en amont de la centrale.