Retrouvez l’essentiel à retenir en 10 phrases :
➊ En fonctionnement normal, les centrales nucléaires rejettent dans l’environnement des produits radioactifs et des substances chimiques.
➋ Les rejets s’effectuent sous forme gazeuse dans l’atmosphère, et sous forme liquide dans les cours d’eau, estuaires ou mers qui bordent les centrales.
➌ Aucune alternative n’étant techniquement et économiquement possible, ils sont autorisés, mais sous certaines conditions.
➍ Un arrêté définit pour chaque centrale les quantités limites et les modalités de rejets dans l’environnement. Mais ces limites sont peu contraignantes pour l’exploitant.
➎ Sur chaque site, EDF dispose de laboratoires chargés de contrôler les rejets et leurs impacts sur l’environnement : l’entreprise effectue elle-même le contrôle de ses propres rejets.
➏ L’exploitant transmet ensuite ses résultats de surveillance à l’ASNR (1) et est dans l’obligation de les rendre accessibles au public.
➐ Les données sont publiées sur le site internet de chaque centrale. Dans l’encadré « La surveillance de l’environnement » > « Consulter les derniers résultats d’analyse »
➑ Les rejets ne sont pas continus, mais ils sont loin d’être rares !
➒ Par exemple, en 2023 la centrale du Tricastin a rejeté 321 345 m3 d’effluents liquides radioactifs et chimiques sur une durée de 2 493 heures (en moyenne 2 jours pleins par semaine).
➊⓪ Pour Cruas la même année, la moyenne a été de plus de 4 jours de rejet par semaine pour évacuer ses 294 244 m3 d’effluents !
Rédaction : Marion Jeambrun •
Note : 1 Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection
Photo : Centrale nucléaire de Cruas © Iodama via Wikimedia Commons
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